Warning: file_get_contents(/var/www/book-pdf.fr/templates/970.txt): failed to open stream: No such file or directory in /etc/permalink_v2/pdf_v3-includes/hash.php on line 580
Diapositive 1 par paule girault - 5-Livret-Kipic-Déficient-Visuel-Paule-Girault pdf - Book PDF


5 Livret Kipic Déficient Visuel Paule Girault.pdf



Nom original: 5-Livret-Kipic-Déficient-Visuel-Paule-Girault.pdf
Titre: Diapositive 1
Auteur: paule girault

Ce document au format PDF 1.5 a été généré par Microsoft® Office PowerPoint® 2007, et a été envoyé sur book-pdf.fr le 17/02/2020 à 18:02, depuis l'adresse IP 77.153.x.x. La présente page de téléchargement du fichier a été vue 1266 fois.
Taille du document: 4.7 Mo (23 pages).
Confidentialité: fichier public

Aperçu du document


Ceux qui sont
déficients
visuels ne
dépendent en
aucun cas des
autres pour
vivre.
Ils peuvent
mener une vie
indépendante !
S’ils ont besoin
d’aide, ils la
demanderont
eux-mêmes.!

Cornée

Choroïde
Rétine

Cristallin
Sclère
Nerf optique

Les amis de Kipic

Certains aveugles, le sont de naissance. D’autres par accident ou maladie et cela à
n’importe quel âge. On les appelle les aveugles tardifs. Certains ne sont pas
totalement aveugles; ils sont appelés « basse vision ». Personne ne peut dire cela
m’arrivera, ou cela ne m’arrivera jamais. Nous avons tous nos particularités, nos
problèmes de santé. Si l’entraide est en place, et le regard identique pour tout être
humain, tout handicap peut s’apprivoiser. Une canne blanche, c’est comme des
béquilles ou une canne simple. La couleur blanche est juste pour signaler « faites
attention à moi, je ne vois pas, ou bien je vois mal ».
Face au handicap, la population réagit différemment selon les individus. Il y a les
gentils parfois maladroits, qui trouvent que vous avez de beaux yeux pour une
aveugle, (effectivement, tous les aveugles n’ont pas les yeux enfoncés), ou bien, ceux
qui vous bousculent en voulant vous aider.
Il y a les crétins, qui le sont avec tout le monde y compris avec les voyants. Même s’ils
ne les voient pas, les non-voyants sentent le regard malsain des crétins qui les
prennent pour des bêtes de foire.
Puis il y a les aidants comme Géraldine, qui donnent de leur temps et savent aider
efficacement en observant, et en écoutant les aveugles afin de mieux les aider dans
leurs difficultés quotidiennes.
Certaines personnes pensent que les aveugles, tout comme les handicapés, ont
mauvais caractère. Je tiens à répondre ceci. Chez les voyants, non voyants,
handicapés ou pas, vieux, jeunes, et dans toute espèce humaine, il y a les ronchons, les
gentils, les méchants, les crétins… Rien à voir avec le handicap. Il faut arrêter de
généraliser. Il y a les sympathiques et les infâmes pour tous.

Jean louis a eu un accident à l’âge de 11 ans. Il jouait à la pétanque avec un copain
Olivier, qui avait 13 ans. Il raconte :
Je pensais qu’Olivier avait fini de jouer. Je me dirige vers le cochonnet afin de
ramasser mes boules. En me relevant, la boule lancée par Olivier qui ne m’avait pas
vu, est arrivée directement sur mon front. Le choc m’a bloqué la respiration.
Olivier est parti en courant pour chercher du secours.
Le lendemain à 4h, j’étais dans le coma. Mon père, croyant bien faire, m’avait passé
du beurre sur le front.
Conduit par mes parents à La Timone de Marseille, le médecin nous apprend l’état de
mon œil gauche. Il est obligé de condamner l’œil gauche pour me sauver la vie. J’ai eu
40 points sur la tête. L’accident a eu lieu au mois de juin, je me suis réveillé à la fin
du mois de septembre, hémiplégique du côté droit. La rééducation dans un centre
spécialisé a duré 3 ans. Suite aux conséquences de l’accident, j’ai ensuite été opéré
du talon d’Achille côté droit.
A l’âge de treize ans, je réintègre la scolarité en classe de 6ème. Je ne voyais que de
l’œil droit. Je poursuis mes études en 5ème, 4ème, 3ème, puis j’intègre une première
année de CAP cuisine.

A 6 mois de la 2ème année du CAP, j’ai perdu la vue en forçant dessus pour travailler.

Patricia est née aveugle suite a un accident avant sa naissance, lorsqu’elle était encore
dans le ventre de sa mère. Elle dit avec humour : Ma mère m’a enseigné la chute libre dans
un escalier avant ma naissance.
Après ma naissance j’ai passé 3 mois en couveuse. Diagnostique : Méningite cérébrale,
tumeur au cerveau due au choc prénatal.
Attitude : Je tournais toujours la tête sur le côté, peut-être à cause de la douleur... Etant
maltraité dans ma famille biologique je souffrais du manque de soins, peut-être aussi par
ignorance, car les soins à mon époque n’étaient pas ceux prodigués aujourd’hui. On ne
faisait pas autant de recherches sur la santé.
Je me suis retrouvée à l’assistance publique à l’âge d’un an, mes parents ne voulaient plus
de moi. Mon frère qui était avec moi me protégeait du mieux qu’il pouvait. Aveugle, je
passais pour une fainéante, car je dormais beaucoup.
A 11 ans, j’ai retrouvé la maison familiale. Le 31 décembre 1973 à minuit, le médecin
demande à monter dans ma chambre pour me souhaiter une bonne année. Me trouvant au
lit dans un état très inquiétant, il appelle le SAMU. Il comprend que ma mère m’a donné la
plaquette de 12 aspirines qui est posée vide sur la table. J’avais très mal à la tête, je
passe la nuit du 31 décembre aux urgences, puis je suis opérée dans la nuit. Il a fallu 11
années et cet accident pour déceler ma tumeur au cerveau et me sauver la vie. J’ai eu
droit aussi à un lavage d’estomac pour l’ingurgitation de la plaquette d’aspirines. Toutes les
2 heures une infirmière étant à mes côtés, me prodiguait les soins nécessaires à mon
rétablissement. Les médecins pensaient que je n’avais plus que 8 jours à vivre. Après 9
mois de coma, et 2 ans de rééducation, j’ai recommencé à apprendre à vivre avec mon
handicap. 45 ans après je suis toujours là.

Patricia risque de
se faire mal si le
chien répond à
l’enfant, car il va
être détourné de
son travail et peut
l’entrainer vers un
danger.

Médor !

Madame !
Demandez à votre
enfant de
respecter le chien
qui travaille

Vous le reconnaîtrez grâce à son harnais spécial par lequel la personne déficiente visuelle le
tient pour se faire guider
Le chien d’aveugle est
éduqué dans une famille
accueil, Puis un Psy pour
l’aveugle est
obligatoire, car certains
aveugles sont hargneux
avec leur chien

Lorsque nous avons un chien guide, beaucoup de personnes nous parlent, nous devenons plus
intéressants pour elles. Dommage, c’est le seul moment où nous avons moins besoin d’aide.
Le chien fait très bien son travail. Les maladroits ou ignorants de nos difficultés, nous
lancent des phrases gentilles : Il est beau ce toutou ! Puis elles le caressent. Le chien
d’aveugle fait son travail, il ne faut surtout pas lui parler, ni le perturber.
Néanmoins, seul le chien guide nous permet de créer des contacts extérieurs. Pas de chien,
pas de contact dans la vie quotidienne. La canne n’attire personne, elle ne produit pas le
même effet qu’un brave chien, seulement un effet de recul, de doute, ou de regard malsain.
Je vais appeler ma canne blanche Médor, dit Patricia, peut-être cela produira un effet de
surprise agréable, entrainant les gens à me parler ? Le chien est vraiment l’aide la plus
efficace pour ce handicap. Le chien reste en plus, un réel compagnon dans la vie de tous les
jours.
Anecdote de Patricia : Lorsque j’avais mon chien, les gens me demandaient s’il était blessé,
car il porte un harnais adapté aux besoins de guide. On m’a même demandé si le chien était
aveugle

Les chiens-guides sont des animaux très entrainés qui améliorent la vie et la sécurité des
personnes malvoyantes. Les déficients visuels se fient à leurs chiens pour se repérer
Il arrive de rencontrer (dans la rue, dans un train dans un bus, dans le métro, dans un
magasin,..) une personne déficiente visuelle accompagnée d'un chien guide. Le chien a l'air
fort sympathique et vous pouvez avoir envie de le caresser ou de lui parler : N'en faites
rien ! Le chien est au travail et il ne faut pas le distraire de sa mission qui consiste à
guider la personne déficiente visuelle. Si le chien est distrait, cela peut générer une
situation dangereuse pour l’aveugle. Ne faites rien qui pourrait détourner l'attention du
chien. De la même manière ne donnez pas de nourriture au chien guide : Seul son maître
doit le faire. Sachez aussi que les chiens guides sont dispensés du port de la muselière et
que la loi leur donne accès « aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu'à ceux
permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative » Lorsque le guide arrive
en bas ou en haut de l’escalier il marque un arrêt, ce qui indique à la personne déficiente
visuelle qu’elle se trouve sur la dernière marche.
De même, si elle en a une, n'attrapez pas sa canne blanche pour la guider. Adressez-vous à
l’aveugle toujours par la parole. Le déficient visuel a comme n'importe qui, un espace vital.
Respectez-le

Un siège à indiquer
Ici encore les mots sont inutiles, placer la main de la personne déficiente visuelle sur le
dossier de la chaise elle en déduira son orientation.
Un passage étroit
Pour annoncer le rétrécissement d’un passage où le guidant comme Géraldine, et la
personne déficiente visuelle ne peuvent passer de front, le guidant place son bras derrière
son dos. La personne sait alors qu’elle doit se placer juste derrière le guidant. Encore une
fois cela se fait sans aucune indication verbale.
La technique de guide est une technique de langage corporel.
Le rythme de la marche recommandé fait référence à une
allure moyenne et constante. C’est le ralentissement de cette
allure normalement constante qui permet d’annoncer à la
personne déficiente visuelle qu’un obstacle se situe dans son
environnement proche. Casser l’allure et donc s’arrêter signifie
que le guidant est placé juste devant l’obstacle.
Cette technique est très intéressante pour gérer l’approche et
la passation des changements de relief, des dénivellations, des
obstacles et offre à la personne déficiente visuelle la
possibilité de discuter avec le guidant de tout autre chose.
C’est la personne déficiente visuelle qui prend le bras de la
personne qui guide et non l’inverse : Il ne s’agit pas de "tracter
ou de propulser" le non ou malvoyant, mais bien de le guider.

Proposer et ne pas imposer votre aide
La première chose à faire lorsque vous rencontrez une personne déficiente visuelle est de
lui demander si elle a besoin de votre aide.
Une personne aveugle ou malvoyante peut très bien s’arrêter un instant face à la route
avant de traverser une rue sans avoir pour autant besoin d’aide pour le faire. Elle peut tout
simplement être en train d’écouter la circulation avant d’effectuer la traversée de cette
route.
Une personne aveugle aime quand on lui parle normalement.
Vous n’avez pas besoin de modifier votre phrase en évitant d’utiliser des mots : « Ici ! »
« Regarde ! « . Pourquoi ? Ils ne se sentent pas offensés quand ils entendent de tels mots
et peuvent se sentir bizarres s’ils réalisent que vous essayez de reprendre vos mots.

Peut-être que nous ne savons pas comment nous comporter avec les aveugles. Il n’y a donc
rien de mal à leur poser des questions sur les expériences de leur vie quotidienne.
Beaucoup de ces personnes pourront vous fournir des informations intéressantes sur leur
vie. Vous n’avez qu’à leur demander

Canne de locomotion : Utilisée par les non-voyants et certains malvoyants pour
les aider à se déplacer. Par le balayage de la canne, les personnes déficientes
visuelles peuvent identifier les éventuels obstacles. Elle ne peut
malheureusement détecter les actes d’incivilité (déjections canines, crachats,…)
qui procurent désagrément et inconfort auprès de leurs utilisateurs.
La canne permet également de donner des informations tactiles : La personne
peut ainsi prendre des repères et les intégrer afin de se créer une image
mentale du trajet à parcourir.
Canne blanche d’identification : Vise essentiellement à signaler le handicap
visuel. Elle permet à la personne d’être identifiée comme personne déficiente
visuelle.
Canne d’appui : Utilisée principalement par les personnes âgées qui ont besoin
d’un appui dans leurs déplacements.
Les lunettes noires ou colorées
Elles ont plusieurs rôles :
– Esthétique : Pour dissimuler des yeux parfois abîmés par la
cécité.
– Protection : Il arrive aussi que la personne aveugle soit atteinte
de photophobie : La lumière, qui constitue sa seule perception, lui
devient très agressive.

.

Myopie aiguë
Il s’agit d’une myopie ne pouvant être corrigée par des lunettes ou des lentilles. La
vision est très floue et on distingue mal les détails et les couleurs. Difficultés
principales
La lecture : La personne atteinte de vision floue a besoin de matériel optique
grossissant.
La lumière : On remarque souvent une grande sensibilité à la luminosité et à
l’éblouissement.
Aptitudes
La personne peut encore se déplacer avec une canne blanche et en connaissant les
lieux de préférence.
Glaucome
En détruisant lentement les fibres du nerf optique, le glaucome peut conduire à la
perte totale et définitive de la vision. Le champ visuel va se trouver très
lentement et progressivement rétréci. Le glaucome est une maladie assez
fréquente touchant surtout les adultes après l’âge de 40 ans.
Difficultés principales
Déplacement : La réduction du champ visuel. Les personnes ne peuvent plus se
diriger toutes seules. Une canne s’avère nécessaire pour reconnaître les trottoirs
et éviter de percuter les objets
Lecture : Certaines personnes conservent des capacités de lecture mais, pour lire
efficacement, elles ont besoin d’une taille de caractère réduite, adaptée à leur
champ visuel restreint. Cependant, lorsque la taille idéale des caractères dépasse
le tunnel de vision, la lecture devient impossible.
Décollement de la rétine
C’est une pathologie assez rare qui se manifeste par une séparation de la rétine par rapport aux
membranes externes du globe oculaire. Elle peut mener à la cécité si elle n’est pas traitée
rapidement.

La perte de la vision centrale
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Difficultés principales
La lecture : Demandant une grande adaptation car nos yeux lisent avec la vue
centrale.
La vision des détails
La vision des couleurs
Aptitudes
Les déplacements : La personne, avec de la pratique et une formation adéquate,
saura retrouver assez facilement son chemin.
La vision avec taches
Rétinopathie diabétique
La rétinopathie diabétique est l’affection oculaire la plus grave associée au
diabète.
Cette affection peut mener à la cécité si elle n’est pas soignée. La visions sera
une vision avec taches. Difficultés principales
La lecture : Pour certaines personnes, elle est rendue difficile par le texte qui
paraît déformé et flou et les lettres qui semblent disparaître.
Aptitudes
Déplacements : La personne garde une bonne autonomie.

Cataracte
Elle se caractérise par une opacification du cristallin qui devient trouble.
Difficultés principales
La lecture : La personne atteinte de vision floue a besoin de matériel optique grossissant.
La lumière : On remarque souvent une grande sensibilité à la luminosité et à l’éblouissement.
Aptitudes
La personne peut encore se déplacer avec une canne blanche et en connaissant les lieux de
préférence.

Rétinopathie pigmentaire
La maladie se caractérise par une baisse de vision très lentement progressive. A terme,
tout le champ visuel central est aussi touché.
Difficultés principales
Déplacement : La réduction du champ visuel et l’impossibilité de distinguer les mouvements
gênent considérablement le déplacement. Les personnes ne peuvent plus se diriger toutes
seules, ni détecter les obstacles éventuels. Une canne s’avère nécessaire pour reconnaître
les trottoirs et éviter de percuter des objets.
Aptitudes
Lecture : Certaines personnes conservent des capacités de lecture mais, pour lire
efficacement, elles ont besoin d’une taille de caractère réduite adaptée à leur champ visuel
restreint. Cependant, lorsque la taille idéale des caractères dépasse le tunnel de vision, la
lecture devient impossible.

Géraldine nous
accompagne pour
les courses

Merci
Géraldine

Pas de quoi,
j’aime bien
être avec
vous. J’en
profiterai
pour faire
quelques
courses aussi

Même si la personne a une canne de locomotion, il est toujours utile de lui proposer son
aide dans des aménagements extérieurs difficiles, dans les transports, dans un bâtiment…
Présentez-vous quand vous rencontrez une personne déficiente visuelle en posant
éventuellement votre main sur son bras ou son épaule, cela permet ainsi à la personne de
savoir que c’est à elle que vous vous adressez.
Si vous connaissez son nom, appelez la personne pour qu’elle sache que c’est à elle que vous
vous adressez.
Proposez votre aide, ne l’imposez pas : « Puis-je vous aider ? » « Comment puis-je vous
aider ? »
Si la personne est accompagnée, adressez-vous directement à elle et non pas à son
accompagnateur
Ne vous étonnez pas si une personne malvoyante incline la tête pour mieux vous regarder,
elle utilise son résidu visuel.
Donnez des informations courtes et précises, la personne déficiente visuelle se crée une
image mentale dans la tête, et un plan du trajet à effectuer. Elle raisonne plus facilement
en ligne droite avec des repères.
Abandonnez la communication non-verbale (hochement de tête pour dire oui, pointer du
doigt une direction, faire des mimiques, …), très utilisée dans les rapports sociaux, et les
descriptions vagues (« là-bas », « c’est marqué », « ici », …) qui n’apportent aucune
information.
Choisissez une description précise (« à 10h », « au nord », « au prochain carrefour à
gauche », …) et des repères fixes (« devant la zone d’attente des bus », « devant la
boulangerie »)
Utilisez tout ce qui peut être entendu, ressenti par la personne et touché par sa canne
blanche (un appel d’air d’une sortie dans un couloir, une poubelle sur le trottoir, etc.)

J’ai entendu
les voitures
s’arrêter.
Nous pouvons
traverser

Ce n’est pas nous
car je ramasse les
crottes de Médor

Attention, il
y a une
crotte de
chien

En effet la semaine dernière j’ai
balayé une crotte avec ma canne, et
quand je l’ai repliée, je me suis
souillé les mains. BEURK !

Aider un aveugle
Un aveugle n'observe pas avec ses yeux mais utilise l'ouïe, l'odorat et le toucher pour
percevoir ce qui l'entoure. En un rien de temps, il vous aura repéré.
Comment guider une personne aveugle, par exemple pour traverser la rue.
Si une personne aveugle ou malvoyante vous demande de la guider, par exemple pour
traverser, se diriger dans un restaurant ou dans un autre bâtiment, offrez-lui votre bras
ou votre épaule. Ne poussez jamais la personne en avant, mais précédez-la. Autrement,
vous auriez beaucoup de mal à la guider et elle ne se sentirait pas du tout en sécurité.
Il arrive parfois qu'une personne aveugle ou malvoyante qui attend le bus ou le tram au
bord du trottoir, soit brusquement attrapée par le bras et entraînée de l'autre côté de la
rue. Tout en se débattant, elle tente d'expliquer au « serviable » inconnu qu'elle ne
souhaitait absolument pas traverser. Il vaut mieux demander : « Puis-je vous aider à
traverser » ? Si la réponse est positive, vous pouvez alors l'emmener de l'autre côté de la
rue.
En général, il suffit de lui indiquer où est la porte des toilettes. Il est toujours utile de lui
montrer où se trouve, par exemple, le lavabo. Vous pouvez également lui demander s'il
saura revenir des toilettes.
Vous pouvez dire sans crainte à une personne handicapée visuelle : « Voulez-vous voir ce
vase ? » en lui mettant le vase dans les mains. N'hésitez pas non plus à utiliser les mots «
aveugle » et « malvoyant » s'ils surviennent au cours d'une conversation. Surtout, n'oubliez
jamais qu'avoir une vision limitée n'entraîne pas la surdité. Gardez pour vous des
remarques chuchotées et déplacées
Il faut faire preuve de tact et de discrétion lorsqu'on lit une lettre d'ordre privé. En
premier lieu, vérifiez si le nom de l'expéditeur n'est pas écrit sur l'enveloppe. N'ouvrez
jamais une enveloppe sans qu'on vous l'ait expressément demandé. Il est important de lire
exactement ce qui est écrit en évitant de parler trop vite.

Je vais vous
aider

Non je ne veux
pas traverser,
je veux
prendre le bus

Il est gentil,
mais
maladroit

Vous allez
me faire
tomber !

Trottoirs et escaliers
Les trottoirs et les escaliers ne doivent en aucun cas poser de problèmes au guide. Contentezvous de signaler au bon moment un trottoir à monter ou à descendre. Il n'est pas nécessaire
d'arrêter une personne aveugle ou malvoyante pour lui faire sentir le bord du trottoir avec sa
canne blanche. Pour les escaliers, dites simplement : « Attention, nous montons (descendons)
un escalier ». Vous pouvez aussi lui demander si elle préfère se tenir à la rampe. Si c'est le
cas, posez sa main dessus ou dites-lui : « La rampe est à votre gauche (droite) ». Vous pouvez
aussi signaler si l'escalier est grand ou petit. En tout cas, à la dernière marche, prévenez la
personne que vous accompagnez. S'il y a le choix entre un escalier ordinaire ou un escalier
roulant, la décision est toujours laissée à l'aveugle ou au malvoyant. Il faut toujours signaler
clairement qu'on s'apprête à utiliser un escalier roulant.
Où c’est « là »...? Ne dites jamais : « Il y a une chaise là », « Un peu plus loin, il y a un vélo en
travers du chemin » ou« L'arrêt de bus est après le coin de la rue, là-bas » tout en montrant
d'un geste la direction en question. Toutes ces indications de direction n'ont souvent aucun
sens pour une personne aveugle ou malvoyante, car elles sont basées sur des regards ou des
gestes. Il vaut mieux lui dire : « À trois mètres devant vous, un vélo est posé contre le mur »,
« L'arrêt du bus qui va à la gare est à dix mètres à droite ». En le servant à table, vous pouvez
lui dire : « Votre verre est à droite devant vous» ou « Votre apéritif est à votre droite ».
Vous pouvez aussi donner un petit coup à l'objet désigné, pour que la personne puisse le
repérer au son. Si vous lui mettez directement dans la main son verre, son apéritif ou quelque
autre objet, n'oubliez pas de lui dire où elle pourra le reposer.
Les transports : Il suffira de guider une personne aveugle ou malvoyante jusqu'à la porte du
véhicule et poser sa main sur la portière ouverte ou la rampe, et elle pourra s'orienter seule.
Des jambes, elle en a ! Elle peut donc monter comme tout le monde. Ces conseils sont aussi
valables pour la descente. Vous pouvez éventuellement lui dire si la marche est haute ou basse.
Il est important de signaler à quel endroit elle doit monter dans la voiture. Pour sortir, diteslui s'il est possible d'ouvrir la portière et comment le faire.

Que ce soit dans les transports communs ou dans une pièce, donner le plus vite possible une
place assise à une personne aveugle ou malvoyante.
Il vaut donc mieux lui laisser ranger ses affaires. Si vous l'aidez à le faire, dites-lui
précisément où vous avez suspendu son manteau.

Certaines personnes
manquent vraiment
d’éducation !

Maman an !
La dame a pris
ma place !
Ouin in in !

Pourquoi avezvous demandé à
ma fille de vous
laisser la place ?

Parce que, je suis
aveugle

Chaque chose à sa place. Il est essentiel pour les personnes aveugles ou malvoyantes que
les objets soient toujours rangés aux mêmes endroits. Sinon, impossible de retrouver quoi
que ce soit. Ceci est particulièrement important pour les personnes handicapées visuelles
qui vivent et voyagent seules ou qui sont sur leur lieu de travail. Attention aux portes des
pièces comme à celles des meubles ! Les portes des pièces seront soit grandes ouvertes,
soit fermées ; celles des meubles, toujours fermées. Bien sûr, il est aussi très important
de ne pas laisser traîner corbeilles à papier, sacs, cartons, etc. Vous pouvez imaginer quel
parcours d'obstacles cela pourrait être !

avec Patricia : Quel
est l’animal préféré
des aveugles ?

Le Milan La Rode,
163 rue Jean Bartolini
83000 Toulon

Réponse
avec Jean
Louis :

09 86 18 57 39
06 30 28 18 79
06 72 34 27 72
contact@udv83.fr

-La cane
-La cane est la femelle du canard
-La canne blanche permet à un aveugle de se
déplacer en évitant les obstacles

Devinette

Pour une aide
bienveillante vous pouvez
contacter :
Union des déficients
visuels du Var

https://paule-emploi-62.webself.net

BD protégée.
Toute reproduction interdite sans l’autorisation de son auteur
Paule Deboisgirault




Télécharger le fichier (PDF)

5-Livret-Kipic-Déficient-Visuel-Paule-Girault.pdf (PDF, 4.7 Mo)

Télécharger
Formats alternatifs: ZIP